La dégustation d’un whisky interpelle les cinq sens. En effet, cette analyse sensorielle nécessite l’usage du goût pour savourer la boisson, la vue pour étudier la couleur de la robe et l’odorat pour sentir les arômes subtils de l’alcool. Pour siroter le whisky et devenir un expert en dégustation, les bons gestes s’apprennent.
Choisir le bon récipient pour la dégustation
Avant de déguster un whisky, le choix de son contenant est primordial. En effet, le verre doit être adapté à la boisson pour permettre au goût de se développer. Il intensifie l’expérience gustative et olfactive. Il doit permettre au liquide de libérer ses arômes. Le récipient idéal possède une forme de tulipe.
En l’occurrence, il concentre le whisky dans le fond du verre et fait monter la senteur des arômes. Outre la forme de ce contenant, opter pour un verre à pied permet d’augmenter la sensation lors de la dégustation. Cet aspect empêche le liquide de se réchauffer et conserve les goûts de l’alcool. Pour une dégustation de whisky à Paris, privatewhiskysociety.com propose des cours d’apprentissage à domicile.
Cet enseignement permet de reconnaître les goûts et les arômes d’un whisky de qualité. Les prestataires transmettent leurs savoirs chez vous. Par ailleurs, vous pouviez faire une application de vos acquis en compagnie de ces spécialistes.
Observer la couleur de la boisson
L’observation fait partie des étapes de la dégustation. Une fois la boisson servie dans le verre adéquat, l’intéressé peut analyser le contenu. Cette démarche consiste à identifier la maturation du liquide. La couleur du whisky peut varier du doré à l’ambré. Elle annonce également le goût du liquide. Par ailleurs, elle permet de déceler le type de fût qui a servi pour son vieillissement.
À l’instar de la dégustation du vin, le verre du whisky est aussi remué avant la mise en bouche. Ce geste permet d’analyser la texture de la boisson. En effet, en agitant délicatement ou en tournant le liquide dans le contenant, des traces fines apparaissent. Elles déterminent également son goût, ainsi plus elles sont épaisses ou grasses, plus le whisky est savoureux.
Il est à noter que l’ajout de glaçon est déconseillé, car l’eau qui sera contenue dans ce cube de glace nuirait à la couleur ainsi qu’au goût du whisky. Les pierres à whiskey, en granite glacé, sont adéquates. En outre, l’ajout d’une autre boisson doit être effectué après avoir observé les larmes ou les jambes de l’alcool.
Sentir les arômes
À la sortie de l’alambic, le whisky possède une forte teneur en alcool. Cette boisson brute sera placée dans un fût pour maturation. Dans cette optique, les arômes seront obtenus durant son mûrissement. Ils dépendent du type de fût qui a accueilli le liquide dans son état initial. L’intéressé pourra humer les senteurs de ces fûts et déterminer les arômes qui en découlent.
Néanmoins, il doit aérer au préalable le whisky, car les vapeurs de l’alcool prédominent dans la boisson. En effet, ils risquent de nuire à la dégustation. En pratique, il est conseillé de laisser un temps de pause au verre avant de le humer. Les arômes sont distingués au fur et à mesure que ce récipient sera remué.
En outre, pour savourer cette boisson à partir de l’odorat, le nez ne doit pas être plongé entièrement dans le verre. Les vapeurs d’alcool restent présentes, bien qu’ils soient volatiles. Le whisky possède des senteurs puissantes, les parfums viendront automatiquement vers l’intéressé. Par ailleurs, une technique existe pour manier le verre. Le whiskey club prodigue des conseils adéquats chez vous.
La bouche du whisky
La mise en bouche est constituée de trois étapes. Entre autres, l’attaque en bouche pour la première bouchée, le milieu pour analyser les saveurs de la boisson et la finale. Elles confirment les arômes perçus à partir de l’odorat. Par ailleurs, ces goûts diffèrent en fonction de la mise en bouche. En d’autres termes, la bouche du whisky permet la découverte de différentes saveurs pour une même boisson.
La première gorgée permet de ressentir l’alcool à l’état pur. En effet, le whisky en possède une forte dose. Le palais doit se préparer à ce goût pour percevoir les autres arômes. Dans cette optique, pour une première gorgée réussie, il est conseillé de le garder en bouche pendant quelques minutes. Par ailleurs, certaines distilleries ajoutent de l’eau dans la boisson afin d’atténuer le goût de l’alcool.
La seconde et la dernière gorgée permettent une bonne dégustation. En effet, le palais est habitué à la boisson, il devient plus attentif à ses arômes. L’intéressé pourra reconnaître les senteurs du whisky, il pourra également en déterminer l’âge et le type de fût qui l’a contenu. Dans le cas où il possèderait une bouteille de whisky, il est pratique de savoir que le goût s’améliore lorsque l’alcool vieillit. Ainsi, il pourra le déguster et constituer un répertoire olfactif et gustatif personnel.